Entendre les Voix du Poème ...

Entendre des voix ... poétiques ...

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu ma concierge parler de la fin du monde,

j'ai pensé que j'avais encore quelques couchés de soleil devant moi." 

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Quelques définitions par Dominique H. ...

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Définition de la voix.

La voix, c’est l’identité flash de la personne.

Sourde quand on gronde, cristalline sous voilette, elle est là, voilà.

C’est elle, comme une voile dépliée, on ne peut pas la trafiquer.

Voici, elle devient nasillarde ou profonde, c’est ça, c’est tout là.

 

Définition du poème .

Le poème, c’est la politesse de l’écriture.

Délicatesse des mots, images stupéfiantes,

possibles rimes qui vont à l’école, je vous aime.

Avec un M.

C’est simple un poème, parfois,

ça fait la potiche dans un coin de bouquin, immobile, serein.

Puis, Tu le lis, tu le réveilles, tu l’apprends, il glisse dans ta bouche,

s’accroche dans ta mémoire, comme un chat discret, ou pas,

et s’y endort pour longtemps.

Un jour , qui sait pour qui sait pourquoi,

le re voilà, il ne lui manquait que ta voix.

 

Dominique H.

 

 

 

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu le merle chanter,

j'ai pensé que ce serait une bonne idée

de renouveller mon stock de fleurs des champs." 

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Entendre les Voix du Poème ...

 

Dans le détroit de Gibraltar j’ai vu de mes yeux vus

1 pirate minuscule partir à l’abordage de son pays retrouvé

Dans le détroit de Gibraltar j’ai entendu dans la nuit

Les voix chuchotées de ceux cachés dans les fourrés

Pour essayer un passage de l’autre coté

 

Dans le détroit de Gibraltar

J’ai vu en haut du Rocher les singes amadoués danser la Java

Pour quelques cacahuètes

Tentative échouée pour faire oublier

les hommes bafoués qui essayent la traversée

Dans le détroit de Gibraltar j’ai entendu le bruit de la mer démontée,

Le tumulte des grues qui couvrent les voix des ouvriers exploités, harassés, dénigrés

 

Dans le détroit de Gibraltar, le son ténu de l’espérance étriquée

Lieu mythique de passage pour atteindre les largesses de la liberté fantasmée

 

Dans le détroit de Gibraltar, il se fait tôt, il se fait tard

Tout rôde autour du clandestin

Il va pied nu, à corps perdu se livrer à la corpulence des flots

Avides de dévorer qui s’immerge dans l’eau

 

Dans le détroit de Gibraltar

Un peu plus tard

Les enfants enivrés par les heures de récré

Vont regarder la mer, la mer déchaînée

A force de transbahuter ce gaspillage d’humanité

 

Francine T.

 

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu Julien parler de mariage,

j'ai pensé que le soleil reviendrait dans l'après-midi." 

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1.    

Il marche dans la rue, l'étui de son violon serré sous son bras.

Il a décidé de faire une incartade à ses habitudes.

L'inspiration, il la trouve plutôt seul chez lui ou dans ses longues promenades,

mais aujourd'hui, sous ce ciel liquoreux , sa musique il la donnera dans la rue,

près du café ou son amie accordéoniste venait souvent s’asseoir pour chanter ses poèmes ordinaires

avec une gouaille de titi parisien.

Il n'entendra plus les valses vives de sa complice de récitals des rues.

Sa place est restée inoccupée depuis plusieurs jours ; il se dit qu'elle la lui a laissée comme un cadeau.

Il place son violon sous son menton, de son archet, il effleure les cordes.

La musique emplit la rue, vibrato, pianissimo, crescendo.

 

2. 

L'inspiration n'est pas au rendez-vous ; je mets des mots sur le papier, des mots avec des "v", des "or",

des "k" ... Catastrophe, je ne sais pas par où commencer !

L'inspiration n'est pas au rendez-vous ; le mot "voix", allez savoir pourquoi,

m'évoque plus la musique et le chant que le parole.

On fait passer tellement d'idées dans une chanson :

on parle de la mort, on lui dit qu'on l'aime,

on parle politique ou du café-crème, des oiseaux ou des jours blêmes.

L'inspiration n'est pas au rendez-vous ; avec "poème", c'est un autre problème.

Toujours rêvé d' écrire des poèmes, de faire des rimes, des rimes en "aime", des rimes en "Or" :

trésor, confiteor, énergivore, ellébore, bâbord, tribord ... Je tangue ! et puis quoi encore ?

L'inspiration n'est pas au rendez-vous ; un dernier texte en reprenant tout ou partie des mots déjà écrits !

Ouf, plus besoin de chercher l'inspiration. Tout a été dit !

 

Hélène A.

 

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu l'océan parler de ses coquillages,

j'ai pensé que la montagne était belle." 

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1.

 

VOIX

Différent je suis, différents vous êtes

Le condamne à mort avec Jeanne Moreau et Daho.

Un cri contre la vox populi qui condamne tout être différent.

Adolphe Hitler était la voix du nazisme.

Marianne Faithfull délivre le mystère de sa voix éraillée.

 

Différent je suis, différents vous êtes

Les révolutions étaient portées par des voix, des chants sur les barricades.

Les oies nous cassent les noix.

Politiques dehors

 

Différent je suis, différents vous êtes.

OH un orage arrive.

J'aime, je suis émerveillé par cette œuvre de la nature.

Un pot de fleurs tombe sur la tête du pope

La réalité de la vie,même si tous les hommes rêvent

 

Différent je suis, différents vous êtes.

Cas par cas.

KGB, FBI, DST, quel carrousel.

Cacahuètes, pirouettes

Carnivores du CAC 40 marre de L,or

 

Différent je suis, différents vous êtes

 

2.

 

CHANTEURS

Fermez les yeux pour mieux entendre.

MADAME REVE rien qu'avec ces deux mots Baschung est là à coté de moi sur la scène.

Sa façon de délivrer les mots ; D'APOCALYPSE .

Combien de cigarettes, de bières pour arriver a voyager avec MADAME ?

Tu es parti dans la fumée de tes rêves, le voyage continue.

 

CHANTEURS

Je croyais Etienne Daho chanteur pour minettes. Quelle erreur !

Condamne a mort avec Jeanne Moreau.

Quand la lecture répond a la chanson.

Quand la musique bat le rythme des mots. Quel duo.

 

CHANTEURS

Un petit bout de femme habillée en noir PIAF ...

QUAND TU ME TIENS DANS TES BRAS

Ce poème pour tous les amoureux

Aujourd'hui le ciel est gris mais heureusement les Poètes, les rêves, les chanteurs sont là.

 

Christian P.

 

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu l'appel de la liberté,

j'ai pensé qu'il fallait que je déménage." 

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1.

Sourde, profonde, comme une voile dépliée, elle est là, la voix.

Dans le poème qui glisse et vogue jusqu’à l’école.

Je vous aime avec un M.

Stupéfiantes rimes, possibles images.

Je vous aime, avec deux M.

Comme un coq qui chante cocorico

Elle lance on ingurgite, voilà la voix.

Écriture polymorphe, épurée,

Voici le poème qui joue la potiche dans un coin comme un hortensia tout délavé.

Je vois que je vous aime avec trois M.

C’est simple un poème avec quatre M.

Amplificateur de politesse ? De délicatesse ? Avec deux S.

Le poème stimule la voix des anges, avec deux L.

J’ai pas respiré ? J’ai pas raisonné ?!

Gare à tes fesses, avec trois S.

Rébellion ? Comme un lion.

Discrétion ? Écriture à voilette, voilée, dévoilée

Qui m’ouvre aux rimes qui groove, salées et slamées.

 

2.

Tu vois la voix ?

Écriture à voilette, voilée, dévoilée.

Un sentiment de catastrophe……Elle est là la voix.

Elle s’éteint, ou se rallume ….. Plume.

Bouge ta voix !

Fais ton sport, brasse dans le courant du langage qui t’engage.

Bouge ta voix.

Sors le poème de son placard aux araignées.

Avalé par les vieux et vielles voix de l’ennui.

Maudit soit qui mal y pense, mots pas dit qui mal te hantent.

Lance ta voix près de moi feu et flamme

Au- delà de l’ennui qui s’amplifie parfois, j’ai mal aux doigts car j’écris pas.

Bouge ta voix. Musique. Rythmes.

Je pense à toi si loin de moi.

Possibles images, j’écris pour que tu entendes ma voix et ce que je vois.

Toutes voiles dehors, ma voix se lève à l’horizon.

De vrais tambours d’indiens en haut de la falaise.

Et puis rien ne l’arrête.

Les mots enfin lâchés s’éclatent, c’est la récré, ils crient ,sautent, courent ;

Petits picotis,jolis gazouillis des mots nouveaux, nouveaux nés à ce monde qui les dévoilera .

Élastiques tirés et lâchés, les petits poèmes du mercredi matin :

forme ronde ou ovale, carré ou carrément stupéfiante, envoûtante, énervante.

C’est la surprise, tu la vois ?

 

Dominique H.

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Ecrits ensemble ... 

 " Quand j'ai entendu le matelas parler des amants,

j'ai pensé que la poésie sauverai le monde." 

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Le mot poème

 

Voilà un mot que je n'aime guère, un mot à problème,

un mot qui commence bien et qui fini mal.

 

Un mot de peu, un mot de pas, un mot fade couleur crème.

 

Un petit mot parfois un peu pédant souvent pesant.

Un mot au teint blême, poème.

 

Un mot pourtant qui sème tant.

Poème peut être bien qu'au fond, un peu, je t'aime.

 

Virginie D.

 

 

Poème :

Ornement de paroles

Diadème d’émeraude

Ode à la beauté

Pour ceux qui aiment

La vie de bohème.

 

Voix:

Voix velours des amoureux

Chaude et profonde pour les aveux

Vibrato vibrant du voyou pour aboyer sa vérité

La voix du poète c’est

Un ornement de paroles

Un diadème d’émeraudes

Une ode à la beauté

Pour ceux qui aiment la vie de bohème

 

Tout est en ordre dans le décor

Poète, ta voix est solide comme un roc

Tu es coriace et fort

Tu es beau

pour ceux qui t’aiment

 

...

 

Quand j’ai entendu sa voix

Chaude, profonde et sensuelle

Quand j’ai entendu sa voix grave

Aussi douce que le miel

Quand j’ai entendu le vibrato de sa voix de velours

J’ai cru à son amour

Il était comme sa voix, solide comme un roc

Infiniment beau, coriace et fort

On s’est aimé encore et encore

Un jour quand j’ai entendu sa voix

J’ai su qu’il n’était plus le même

Finie la vie de bohème,

Envolés les poèmes, les promesses de diadème

Quand j’ai entendu sa voix aboyer et crier

J’ai su que c’était terminé

Il était comme sa voix, grave et aigri

Horriblement laid, faible, flétri

Et je l’ai détesté

J’entends parfois sa voix d’avant

Si tendre, si chaude

Quand il était beau et rassurant

Quand c’était le temps d’avant.

 

Dominique D.